voici la biographie di site http://bataillesocialiste.wordpress.com
Instituteur (fils d’un salarié agricole et d’une bonne), Marceau Pivert dirigea après la I° guerre mondiale l’association des anciens combattants de l’enseignement
public et participa au Conseil national du Syndicat National des Instituteurs. Militant laïque, il rejoignit en 1924 le Parti Socialiste SFIO, au sein duquel il devait s’affirmer comme un
dirigeant dynamique, évoluant constamment sur la gauche.
En 1927, avec Zyromski, il dirige la Bataille Socialiste, qui perpétue au sein de la SFIO la tradition guesdiste, avec notamment le refus de soutenir un gouvernement bourgeois.
Dès 1933 il est un ardent militant du front unique, se prononce pour les milices ouvrières et constitue un centre de liaisons des forces antifascistes auquel participent les Fédérations SFIO de Seine et Seine-et-Oise, la Ligue communiste, le Cercle communiste démocratique et le P.U.P. Après la séparation d’avec Zyromski sur les questions de la guerre et de la défense nationale, il fonde la Gauche Révolutionnaire. Elle deviendra un courant de masse au sein du parti socialiste.
Pivert se montre intéressé par les techniques d’organisation et de propagande. Il lance le logo des trois flèches, fonde les services d’ordre TPPS et un service cinématographique de la Fédération de la Seine..
Promoteur de la ligne du “Front Populaire de combat”, Pivert entre au gouvernement en 1936, comme responsable du contrôle de l’information auprès de Blum. Lors de la grève générale, il publie le célèbre article “Tout est possible!”.
En septembre 1936 il se rend à Barcelone et y parle dans les meetings du P.O.U.M. Il utilise ses fonctions gouvernementales pour faciliter l’achat d’armes par les antifascistes espagnols, mais se trouve vite limité par l’embargo. Suivant les conseils de ses amis du P.O.U.M., il démissionne en février 1937 de son poste auprès d’un gouvernement qui annonce « la pause ». Le conflit entre la Fédération de la Seine, dont il est le secrétaire, et la direction de la SFIO va dès lors aller croissant.
Exclu de la SFIO en 1938, Pivert fonde le Parti Socialiste Ouvrier et Paysan, fort de plusieurs milliers de membres. Il est roué de coups par des staliniens lors d’un meeting en septembre 1938.
Pivert passe la guerre au Mexique, où il anime le Front ouvrier international et travaille avec Julian Gorkin et Victor Serge. Le PSOP ne survivra pas à la guerre. Une partie de ses militants, via la résistance, rejoindront le PC à la Libération. A son retour en France en 1946, Pivert retourne quant à lui à la SFIO, où rapidement redevenu secrétaire de la Fédération de la Seine (jusqu’en 1950), il tente en vain de pousser le parti sur sa gauche avec André Ferrat en 1948. Il défend un “troisième camp” (forces non-capitalistes et non-staliniennes), ce qui par amalgame le rend suspect de cautionner de fait les ambiguïtés du parti socialiste dans le nouveau cadre de la guerre froide (stratégie de la “troisième force“, c’est à dire le refus de toute alliance avec le P.C.F. et les gaullistes, et l’alliance de fait avec le M.R.P. “social-chrétien”).
A la fin de sa vie, il s’oppose à la guerre d’Algérie et à la direction de la S.F.I.O., soutient Messali Hadj et collabore à La Commune de P. Broué. Il confie à ses amis : « tous me demandent pourquoi je prête mon nom à l’escroquerie politique étiquetée SFIO. Voilà la vérité : je réponds que mon devoir est d’être là, en contact avec ce qu’il y a encore de sain dans le parti ». Monatte, Rosmer et d’anciens du POUM assistent à ses obsèques au Père Lachaise
En 1927, avec Zyromski, il dirige la Bataille Socialiste, qui perpétue au sein de la SFIO la tradition guesdiste, avec notamment le refus de soutenir un gouvernement bourgeois.
Dès 1933 il est un ardent militant du front unique, se prononce pour les milices ouvrières et constitue un centre de liaisons des forces antifascistes auquel participent les Fédérations SFIO de Seine et Seine-et-Oise, la Ligue communiste, le Cercle communiste démocratique et le P.U.P. Après la séparation d’avec Zyromski sur les questions de la guerre et de la défense nationale, il fonde la Gauche Révolutionnaire. Elle deviendra un courant de masse au sein du parti socialiste.
Pivert se montre intéressé par les techniques d’organisation et de propagande. Il lance le logo des trois flèches, fonde les services d’ordre TPPS et un service cinématographique de la Fédération de la Seine..
Promoteur de la ligne du “Front Populaire de combat”, Pivert entre au gouvernement en 1936, comme responsable du contrôle de l’information auprès de Blum. Lors de la grève générale, il publie le célèbre article “Tout est possible!”.
En septembre 1936 il se rend à Barcelone et y parle dans les meetings du P.O.U.M. Il utilise ses fonctions gouvernementales pour faciliter l’achat d’armes par les antifascistes espagnols, mais se trouve vite limité par l’embargo. Suivant les conseils de ses amis du P.O.U.M., il démissionne en février 1937 de son poste auprès d’un gouvernement qui annonce « la pause ». Le conflit entre la Fédération de la Seine, dont il est le secrétaire, et la direction de la SFIO va dès lors aller croissant.
Exclu de la SFIO en 1938, Pivert fonde le Parti Socialiste Ouvrier et Paysan, fort de plusieurs milliers de membres. Il est roué de coups par des staliniens lors d’un meeting en septembre 1938.
Pivert passe la guerre au Mexique, où il anime le Front ouvrier international et travaille avec Julian Gorkin et Victor Serge. Le PSOP ne survivra pas à la guerre. Une partie de ses militants, via la résistance, rejoindront le PC à la Libération. A son retour en France en 1946, Pivert retourne quant à lui à la SFIO, où rapidement redevenu secrétaire de la Fédération de la Seine (jusqu’en 1950), il tente en vain de pousser le parti sur sa gauche avec André Ferrat en 1948. Il défend un “troisième camp” (forces non-capitalistes et non-staliniennes), ce qui par amalgame le rend suspect de cautionner de fait les ambiguïtés du parti socialiste dans le nouveau cadre de la guerre froide (stratégie de la “troisième force“, c’est à dire le refus de toute alliance avec le P.C.F. et les gaullistes, et l’alliance de fait avec le M.R.P. “social-chrétien”).
A la fin de sa vie, il s’oppose à la guerre d’Algérie et à la direction de la S.F.I.O., soutient Messali Hadj et collabore à La Commune de P. Broué. Il confie à ses amis : « tous me demandent pourquoi je prête mon nom à l’escroquerie politique étiquetée SFIO. Voilà la vérité : je réponds que mon devoir est d’être là, en contact avec ce qu’il y a encore de sain dans le parti ». Monatte, Rosmer et d’anciens du POUM assistent à ses obsèques au Père Lachaise