Fille d'un aristocrate, elle lutte contre l'Empire. Pendant la Commune, elle est garde au 61e bataillon, ambulancière, et anime le Club de la révolution. Déportée en Nouvelle-Calédonie en 1873, elle s’emploie à l’instruction des Canaques et les soutient dans leur révolte contre les colons. Amnistiée, elle adhère à l'anarchisme. La presse bourgeoise la surnomme la vierge rouge. A la suite d'une manifestation à Paris, en 1883, Louise Michel est condamnée à six ans de prison pour pillage, mais graciée. De 1890 à 1895, Louise Michel est à Londres, où elle gère une école libertaire. Jusqu'à sa mort en 1905, elle mène une tournée de propagande.