Le nationalisme que l’on veut opposer à l’internationalisme ouvrier, n’est qu’une double manœuvre politique et économique.
Il n’est même pas une rétrogradation- ne correspondant à aucun fait dans le passé.- la noblesse et le clergé d’autre fois comme la bourgeoisie de la révolution, ayant été , toutes deux à des titres divers, mais également, internationales ne connaissant pas de frontières. Les Condé, les Turenne par exemple, peuvent passer sans déchoir de l’armée espagnole à l’armée française qu’ils mènent au feu successivement l’une contre l’autre ; de même que dans la bouche des révolutionnaires de 89, le mot « patriote exclut tout les défenseurs nationaux de l’ancien régime et comprend au contraire tous les peuples étrangers appelés à communier dans la haine des tyrans.
Il est en contradiction avec toute la société moderne , qui est essentiellement internationale dans sa production et ses échanges, échappant par sciences et ses arts à toute condition de frontières. Ce n’est pas seulement chemin de fer, Poste et télégraphes qui ont dû revêtir cette forme cosmopolite ; c’est la manière de toute l’industrie et de tout le commerce qui, empruntée à tous les points du monde et exportée dans toutes les directions permet, seule, une existence qui n’a de nationale que de nom.
Ainsi convaincu de n’avoir ni passé ni présent, le nationalisme n’existe d’une part , que comme un moyen de diviser et d’armer les uns contre les autres les travailleurs dont l’affranchissement est subordonné à leur union internationale d'autre part comme un moyen de la classe capitaliste de rançonner ses prétendus compatriotes (avec son sucre national, son blé national, son bétail national, et autres marchandises qu’il s’agit de vendre le plus cher possible à la nation devenue un simple débouché).
Le nationalisme n’est donc pas seulement ke dernier mot de la duperie. Il est encore et surtout le dernier mot de l’imbécillité.
congrès du POF 1898 à Montluçon
Source ; Compere Morel, Grand Dictionnaire Socialiste Du Mouvement Politique Et Economique National Et International
Il n’est même pas une rétrogradation- ne correspondant à aucun fait dans le passé.- la noblesse et le clergé d’autre fois comme la bourgeoisie de la révolution, ayant été , toutes deux à des titres divers, mais également, internationales ne connaissant pas de frontières. Les Condé, les Turenne par exemple, peuvent passer sans déchoir de l’armée espagnole à l’armée française qu’ils mènent au feu successivement l’une contre l’autre ; de même que dans la bouche des révolutionnaires de 89, le mot « patriote exclut tout les défenseurs nationaux de l’ancien régime et comprend au contraire tous les peuples étrangers appelés à communier dans la haine des tyrans.
Il est en contradiction avec toute la société moderne , qui est essentiellement internationale dans sa production et ses échanges, échappant par sciences et ses arts à toute condition de frontières. Ce n’est pas seulement chemin de fer, Poste et télégraphes qui ont dû revêtir cette forme cosmopolite ; c’est la manière de toute l’industrie et de tout le commerce qui, empruntée à tous les points du monde et exportée dans toutes les directions permet, seule, une existence qui n’a de nationale que de nom.
Ainsi convaincu de n’avoir ni passé ni présent, le nationalisme n’existe d’une part , que comme un moyen de diviser et d’armer les uns contre les autres les travailleurs dont l’affranchissement est subordonné à leur union internationale d'autre part comme un moyen de la classe capitaliste de rançonner ses prétendus compatriotes (avec son sucre national, son blé national, son bétail national, et autres marchandises qu’il s’agit de vendre le plus cher possible à la nation devenue un simple débouché).
Le nationalisme n’est donc pas seulement ke dernier mot de la duperie. Il est encore et surtout le dernier mot de l’imbécillité.
congrès du POF 1898 à Montluçon
Source ; Compere Morel, Grand Dictionnaire Socialiste Du Mouvement Politique Et Economique National Et International