Typographe de formation, il participe à la Commune. Arrêté, il est condamné aux travaux forcés à perpétuité. Déporté en nouvelle Calédonie, Jean Allemane tente de
s'évader et est condamné à 5 ans de double chaîne. Allemane est amnistié en 1880.
Il rentre à Paris et reprend son métier de typographe mais aussi sa vie de militant et entre dans les groupes du parti ouvrier né du congrès de Marseille (1879). Allemane prend parti pour Dreyfus, lorsque l'affaire éclate. Il reste jusqu'à la fin de sa vie un anticlérical et antimilitariste convaincu. Il apporte son soutien à Jaurès lors de la montée du conflit mondial dans sa campagne antimilitariste.
Député en 1901, Allemane siège cinq ans au Parlement. Il y est l'auteur de quelques propositions dont la plus notable, vise à la suppression des congrégations autorisées. Allemane est l'un des fondateurs de la SFIO. Il meurt en 1935.
Il rentre à Paris et reprend son métier de typographe mais aussi sa vie de militant et entre dans les groupes du parti ouvrier né du congrès de Marseille (1879). Allemane prend parti pour Dreyfus, lorsque l'affaire éclate. Il reste jusqu'à la fin de sa vie un anticlérical et antimilitariste convaincu. Il apporte son soutien à Jaurès lors de la montée du conflit mondial dans sa campagne antimilitariste.
Député en 1901, Allemane siège cinq ans au Parlement. Il y est l'auteur de quelques propositions dont la plus notable, vise à la suppression des congrégations autorisées. Allemane est l'un des fondateurs de la SFIO. Il meurt en 1935.