il s'agit d'un accord électoral entre les radicaux et la SFIO .
Cette dernière apporte son soutien mais ne participe pas au gouvernement. La nouvelle majorité issue des urnes a poussé à la démission le président de la République, l'ancien socialiste, Millerand qui appuyait activement le "bloc national". Son successeur Gaston Doumergue nomme Herriot à la Présidence du conseil. Le cartel des gauches s'est distingué en matière de politique étrangère : évacuation de la Ruhr et reconnaissance de l'URSS. Le gouvernement renonce à supprimer le concordat en Alsace et Moselle. Herriot doit démissionner en raison de son incapacité à surmonter la crise monétaire et en raison de l'hostilité du grand capital. Le cartel est de courte durée mais il s'agit de la première entente du centre gauche avec les socialistes, depuis le bloc des gauches.